dimanche 19 avril 2009

Un autre mythe moderne : le développement durable

Il n'y aura plus de développement durable. Oubliez ça, c'est fini. On y a cru longtemps. Beaucoup veulent encore y croire. Certains y croiront jusqu'à la mort. Mais cela n'est plus possible à l'examen lucide.

Rétrospectivement qui pourra dire qu'il n'y aura jamais eu, en fait, de développement vraiment durable!? Durable comment ? Rien ne dure éternellement. Mais on se berce de mots parce qu'il y a intérêt : intérêts à court terme, envie de lucre, avidité, instinct de conservation dans des positions de pouvoir dont l'apparence de solidité tient à l'intimidation.

À long terme tout le monde est mort et tout est fini mais en attendant et tant qu'il y a un peu de vie donc d'espoir aussi factice soit-il, on peut encore dégonfler quelques mythes.

L'exploitation sans frein des ressources matérielles, physiques du globe, nous privera bientôt de l'essentiel. Prenons l'exemple des métaux. Bientôt il n'y aura plus d'argent, le métal, à prospecter. Il en reste pour moins de 12 ans aux taux de consommation actuels par l'industrie ; pour le zinc, c'est 16... et ainsi de suite. Il paraît qu'il y a de l'or dans les voûtes... Allez-y voir !

Pendant un temps "on" pourra récupérer les vieilles carcasses, pour retaper les machines de guerre encore performante, un moment encore et jusqu'à la victoire finale... par défaut sans doute et du dernier prétendant à la domination d'un monde en ruine.

Le capitalisme aura donné alors son aboutissement ultime. Non plus une "immense accumulation de marchandises" mais une fois les boîtes ouvertes, les emballages-cadeau éventrés, le vainqueur trônera sur un gigantesque amoncellement de décombres.

La seule façon d'éviter cette catastrophe serait de se mettre dès à présent à gérer la décroissance. Mais nous ne voyons toujours rien venir et nous allons frapper le mur bientôt, bien trop tôt : en pleine gloire !!!

vendredi 17 avril 2009

joie et vp

progr. de construction : printemps émotions euphorie volonté de puissance brusque expansion joie orgasme et liberté

la joie est l'émotion par excellence du printemps c'est l'éclatement possible d'une nouvelle liberté un oiseau sort du nid et apprend à voler les cœurs se dilatent à la chaleur comme ce métal qui répond à l'amour

le moyen-âge grec Athènes et les dionysies peur des doriens

montée de la nouvelle sève passages de l'animal à l'homme de l'homme au divin...

Cet autre truc aussi est programmé depuis longtemps, mais je ne suis pas encore parvenu à le terminer. Misère ! Une chance encore que je puisse reprendre les morceaux et corriger les fautes.

lundi 13 avril 2009

Un pas vers plus de liberté...

En ce beau printemps, il faut réagir... Il faudrait... mais renaître ! Voilà ce qui serait digne d'un phénix, c'est-à-dire d'un vrai, véritable vivant. Même le serpent change de peau, le corbeau déploie ses ailes mais l'aigle monte plus haut, porté encore par les courants ascendants. Réagir ? Non, mieux, agir... pour faire face et refuser l'enfermement. Dans des tâches, dans un couple, un enfer partagé, une situation intolérable.

Chaque jour lorsque je me lève, souvent... il est trop tard pour partir du bon pied mais... les premiers pas restent toujours rattrapables ! Parce que tant que nous ne sommes pas mort, donc avant le dernier pas vers la tombe, une chance nous est offerte de changer notre vision, d'ouvrir notre esprit à de nouvelles dimensions, de dilater notre cœur pour l'amour retrouvé. Il restera toujours la chance d'un sourire ou de goûter du miel avant le plongeon final ou la fermeture définitive des lumières.

Chaque jour la chance nous est offerte de devenir meilleur. La marge de manœuvre apparaît bien petite lorsque la pression et l'urgence des tâches est la plus grande, mais sitôt que nous sommes de loisir, ne serait-ce qu'une minute, une chance ne nous est-elle pas donnée de philosopher, comme dirait Socrate!?

Le sommeil nous aide déjà beaucoup à reprogrammer nos pensées. C'est pourquoi il est sacré. Quiconque s'attaque à notre sommeil s'attaque à la fibre même de notre être. Mais comment prendre le contrôle de nos rêves ? Et comment agir dans le sens d'accroître l'espoir, d'augmenter la force de tenir nos engagements, de renforcer le courage de tenir, l'audace de faire reculer le mur des impossibilités ?

La méditation, sur notre être dans une juste posture ; le contrôle de la respiration, la régulation des rythmes de l'organisme et de la circulation du sang, une excellente oxygénation du cerveau installe la base d'une plus grande clarté et force de penser. C'est un yoga (mot qui signifie l'union du physique-organique avec le mental et le vouloir, capacité transcendante qui pourrait donner l'esprit).

C'est la base d'un renforcement du caractère humain aux capacités émergentes d'esprit à partir d'une reprise de contrôle de notre organisme animal, sujet à toutes les influences. Et c'est le premier pas d'une démarche de liberté, où les début de la réflexion sur notre être, en intériorité, et sur les atteintes du monde, selon les affects qu'il nous cause et informations que l'on trouve, en extériorité se conjuguent dans l'effort de synthèse qui transforme notre réflexion jusques et y compris vers l'autoréflexion de telle manière que nous savons de plus en plus de quoi il s'agit quand on parle des problèmes du monde et que nous connaissons mieux la place que l'on y occupe, ainsi que ce que nous voulons.

De savoir ce que nous pouvons et où sera notre action dans ce monde que nous voulons nôtre, de plus en plus vivable, et ouvert pour tous, dont il faudra cependant contrôler le nombre par une régulation réfléchie de la reproduction, permettant les ressources nécessaire au développement qualitatif des êtres libres que nous sommes. Voilà ce que je souhaite aux héritiers de ce monde et successeurs des dinosaures.

--Mais je ne suis pas en contrôle: pourquoi ai-je besoin encore de boire de la bière pour enfin finir par l'écrire ce truc!?

jeudi 9 avril 2009

insurmontable - assumer ?

Le fait que les mégatonnes s'accumulent sur nos têtes, virtuellement nucléaires et réellement en carbone dans l'atmosphère et modifiant le climat dans le sens du réchauffement que l'on commence à mieux comprendre ou croire... est écrasant. Cela semble un obstacle plus que jamais et je dirais même plus de plus en plus insurmontable pour la liberté qui, de type sartrienne, cherche indéfectiblement à s'assumer.

Assumer, encore, le pouvons-nous ? La position sartrienne est-elle périmée, elle-même dépassée parce que, comme le disait L.-F. Céline, le couvercle est sur le bocal ? Cette Lettre ouverte à l'agité du bocal est d'une suavité qu'il me faut reconsulter. Une conception du sujet humain basée essentiellement sur la liberté relative de l'affrontement, déchiffrée par les dialectiques attentives au terrain, se retrouve, de facto, en difficulté.

Les considérations de la simple survie en viendront, tôt ou tard, et mieux vaut plus tôt que plus tard... à dicter les possibilités de l'action. Et non plus les principes évolués de la recherche philosophique.

Nous sommes sous la fausse impression que nous avons du temps, la vie est confortable, un peu partout en occident, du moins. Nous avons encore le loisir de nous asseoir et de réfléchir, aux problèmes urgents, par exemple, et globaux... Mais justement parce que notre vie est, encore!, confortable parce que nous n'en savons pas assez, nous ne le faisons pas, nous n'en voyons pas l'utilité parce que nous ne ressentons pas l'urgence.

Nous aurions maintenant la chance de voir venir, mais nous ne sommes pas éveillés et ne nous soucions pas des lendemains. Recette parfaite pour une catastrophe, un effondrement et un massacre. Tout cela à la suite mais peut-être dans le désordre.

[Selon mon intuition phénoménologique panique je dirais que la catastrophe vient probablement avant le massacre parce que personne de grand pouvoir n'est encore assez fou pour déclencher cette catastrophe humaine que l'on nomme massacre. L'effondrement viendra lorsque nous ne pourrons plus nourrir le monde. Les gens. La masse. Le populo. La grande masse du peuple aura trop faim : c'est alors que commenceront les massacres.]



Cela sera intéressant d'observer le déboulement car la vie sera alors plus mouvementée, pour ceux qui peuvent encore se bouger… Les autres… bien, on n'aura plus les ressources pour s'en occuper et complètement les prendre en charge. Moi je me programmais une vieillesse heureuse… et longue… et sereine. 100 ans j'avais pensé. Je me croyais assez bon pour 100 ans !

>Bien, j'en ai à peine fait la moitié mais je me vois maintenant obligé de revoir mes plans. Est-il besoin de le dire : à la baisse ! J'ai 55 ans cet été. Dans trente ans, il y aura toute sorte de situations locales mais globalement "on" ne pourra plus nourrir qu'une faible partie de la population actuelle. Donc il est plus réaliste de penser que je ne serai pas du nombre, que je ne ferai donc plus partie de la population vivante.



Et vous, quels sont vos plans pour l'avenir ?! ...

Bonne chance à tous !

samedi 4 avril 2009

mégatonnes

Nous ne savons plus de quoi, tant lourdement elles s'empilent, ni desquelles il faut le plus se méfier : de TNT équivalent nucléaire ou gaz à effet de serre. De toutes les manières les mégatonnes nous enterrent. A terme nous sommes finis, comme n'importe quel être vivant, c'est normal, mais finis : détruits : comme une espèce qui enterre toute une histoire ... ??? Cela excède l'appréhension d'un simple individu, cela excède l'expérience et l'importance d'une vie. Une seule vie...

Pourtant, il n'y a que ça, en balance, avec l'infini, ou le néant, ou la fin : bien trop lourd : une vie !

L'infini, seulement virtuel ; le néant, bien trop proche, concret! ; la fin, programmée, attendue, prévue, sentie... pensée ? "Philosopher c'est apprendre à mourir..." Engagez-vous, ils disaient...

Retrouver son équilibre quand la tête tourne à ce point !... Cette crise pas seulement économique, assez gaspilleuse en fait, nous montre pourtant que le tapis nous glisse sous les pieds. Mais c'est encore pire et nous ne voyons pas le problème.

Si nous sommes fichus, comment puis-je continuer à vivre, comme si de rien n'étais !?... Si le temps nous est compté comme espèce, alors je sais que dès maintenant tout est faux ! Le moins que l'on puisse dire c'est que les règles ne sont point à jour. Et comment vivre avec cette conscience, comme si de rien n'étais ?

Il faut chercher à faire quelque chose mais pratiquement tout tient à la possibilité d'éveiller les autres. Pourtant ils me stigmatisent comme un exclu, l'intensité même de ma conscience me rend suspect pour eux. Et je peux difficilement leur parler alors qu'ils abandonnent les plus grandes puissances du langage.

Dilemme.

Pratique..

Existentiel...

Ah..

Ahhhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!!!!!!!