Bien, la différence entre ces deux auteurs, qui me semblent tous les deux importants dans le champ de la philosophie contemporaine, passe par leur attitude vis-à-vis du lacanisme.
Zizek ne jure que par Lacan, apparemment, alors que Sloterdijk entretient une méfiance attentive vis-à-vis de tout ce qui provient du docteur Jacques Lacan.
C'est donc sur le thème du Sujet qu'opère un diviseur dont le rapport, positif ou évité à Sartre, n'est qu'un symptôme.
Sujet de la Vie, sujet de la pensée. Sujet de la Science, sujet du discours... Le problème de la Théorie du Sujet sera un des thèmes ici, sur ce blog d'orientation philosophique et phénoménologique, tout à fait au centre des réflexions, tentatives, etc.
Dont voici le coup d'envoi.
À bientôt !
Phil Phantasio
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2 commentaires:
Pour une théorie du Sujet, la dimension du temps revêt une importance fondamentale et stratégique dans toutes les avancées qui se sont fait jour dans le domaine de la pensée au vingtième siècle, et ce, de Bergson à Badiou, en passant par Husserl et Zizek, Habermas et Sloterdijk.On pourrait convoquer d'autres noms ma je réalise que cela n'est pas ici le propos. La pensée incontournable de Heidegger s'établit elle-même au coeur de cette question.
Or, pour l'élaboration de votre Théorie du Sujet, c'est bien la question du rapport au temps qui ouvre des perspectives de descriptions justes, phénoménologiques, donc, mais aussi de relances actives, genres pragmatiques et politiques.
C'est tout le thème, par exemple, de l'Appropriation, qui par ses faits et gestes, ses Actes, réinscrit le sujet en quelque sorte officiellement, dans la durée socio-historique. C'est par là que les penseurs intéressants du courant marxiste et même un Sartre, retrouvent toute leur pertinence dans le questionnement d'un sujet actif, individuel et collectif, radical et/ou dialectique.
Qu'en est-il de la problématique de la subjectivité radicale, ou même d'un problématique Sujet de l'Histoire à l'époque des catastrophes écologiques approchantes ?
Jacques Perreault
Ce sont, en effet, d'excellentes questions mais tellement centrales qu'elles feront l'objet quasiment principal de toutes les futures élaborations et commentaires sur ce site. Alors, restez à l'écoute pour la suite, car suite il y aura. Et du jus en perspective !
Car, malgré tout et finalement, tant qu'il y a de la vie, il y a, il reste de l'espoir : une dynamique, un rebond. Parce que les forces de la vie tiennent à cela : c'est le rebond, la transformation inattendue... la mutation ?
Au départ la vie semblerait elle-même, selon une problématique "vision mécaniste" en tout cas (contradiction dans les termes) un événement invraisemblable. Anormal.
Était-elle en fait prévue, attendue, programmée ? Insoluble question... En tout cas le fait même que cet univers l'accueille le prouve : il est propice, jusqu'à un certain point, au développement de cette forme matérielle évolutive.
Jusqu'à preuve du contraire, donc, la vie demeure, sous une forme ou une autre, possible. Prévue ? ... Nous ne pouvons pas le dire. Pour cela il faut croire et quand on s'engage sur les sentiers de la foi, cela peut donner n'importe quoi, dans le pire...
Le Sujet ici est sensible, matériel, conscient, ouvert au poétique, littéraire, informé de toute la culture (au moins potentiellement) critique mais aussi attentivement respectueux de la science, des faits que l'on collectionne, des interprétations que l'on construit de l'histoire, des sciences dites humaines.
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