lundi 2 février 2009

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L'ouverture l'an dernier n'était pas un faux départ. Seulement je n'ai pas pu trouver le temps et le moyen de continuer à publier. Maintenant je me sens prêt à prendre un nouveau départ. L'objectif étant d'avancer, mettre en forme, organiser, une réflexion sur la question du sujet. Cette question me semble, actuellement, brûlante et stratégique. La décantation depuis l'an passé me permet d'affirmer que les fidélités qui comptent dans ma vie vont d'abord à Sartre, le personnage, la prestance inénarrable de la personne dans sa vie oui, certainement, mais plus fondamentalement à sa pensée, dont la tension essentielle nous parle encore, aujourd'hui et demain sans doute, dans l'urgence.

L'autre référence importante ici est Nietzsche. C'est le penseur des limites qui cherche son chemin à travers le chaos. C'est lui qui a perçu les abîmes sur lesquels se dresse l'arche chétive de l'existence dite consciente et a su décrire l'illusion de la culture comme une rêverie en commun. Nous sommes tous des lotophages !

Je me méfie de plus en plus de Heidegger, ainsi que de Freud et Lacan, de Foucault ainsi que de bien d'autres, dont Zizek, évidemment.

La discussion la plus féconde me semble devoir se poursuivre du côté de Badiou et aussi Negri concernant la situation actuelle du sujet dans le monde et les intrications nouvelles et moins nouvelles des contextes politiques.

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