samedi 4 avril 2009

mégatonnes

Nous ne savons plus de quoi, tant lourdement elles s'empilent, ni desquelles il faut le plus se méfier : de TNT équivalent nucléaire ou gaz à effet de serre. De toutes les manières les mégatonnes nous enterrent. A terme nous sommes finis, comme n'importe quel être vivant, c'est normal, mais finis : détruits : comme une espèce qui enterre toute une histoire ... ??? Cela excède l'appréhension d'un simple individu, cela excède l'expérience et l'importance d'une vie. Une seule vie...

Pourtant, il n'y a que ça, en balance, avec l'infini, ou le néant, ou la fin : bien trop lourd : une vie !

L'infini, seulement virtuel ; le néant, bien trop proche, concret! ; la fin, programmée, attendue, prévue, sentie... pensée ? "Philosopher c'est apprendre à mourir..." Engagez-vous, ils disaient...

Retrouver son équilibre quand la tête tourne à ce point !... Cette crise pas seulement économique, assez gaspilleuse en fait, nous montre pourtant que le tapis nous glisse sous les pieds. Mais c'est encore pire et nous ne voyons pas le problème.

Si nous sommes fichus, comment puis-je continuer à vivre, comme si de rien n'étais !?... Si le temps nous est compté comme espèce, alors je sais que dès maintenant tout est faux ! Le moins que l'on puisse dire c'est que les règles ne sont point à jour. Et comment vivre avec cette conscience, comme si de rien n'étais ?

Il faut chercher à faire quelque chose mais pratiquement tout tient à la possibilité d'éveiller les autres. Pourtant ils me stigmatisent comme un exclu, l'intensité même de ma conscience me rend suspect pour eux. Et je peux difficilement leur parler alors qu'ils abandonnent les plus grandes puissances du langage.

Dilemme.

Pratique..

Existentiel...

Ah..

Ahhhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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