jeudi 4 juin 2009

Le monde selon... arc !

Le monde dans lequel nous vivons est une construction subjective : appréciations de chacun qui illustre bien ce point en suivant une grande diversité des choses. Je pastiche le titre du roman Le monde selon Garp qui illustre bien ce point.

Il ne fait pas sens aux grandes époques de promouvoir une vision tiède qui ménage les êtres et fait la part des choses, comme on dit. Et notre époque est grande au moins par le danger qui menace globalement la vie humaine mais aussi, dans le prolongement de la massivité des causes et des effets, pratiquement toute forme de vie sur cette sympathique planète tout de même.

Le bavardage de la banalité autant que l'hystérie publicitaire sont à bannir pour éclaircir les enjeux qui se montrent de quelque manière dans le domaine du perçu. Le problème fondamental, actuellement, est celui du réchauffement climatique, qui mènera, si rien n'est fait rapidement et massivement, à un bouleversement incontrôlable des conditions nécessaires à l'agriculture, par exemple : d'où l'impossibilité de nourrir le monde !

Si l'on s'attaque à ce premier problème, caractérisé par sa massivité, il faut repenser toute la structure industrielle, la soi-disant base économique et changer même le but de nos sociétés. En passant par les manières de vivre. Bouleversement radical mais moins libre que ne le souhaitait le slogan de "changer la vie", puisqu'il s'agit de s'adapter, créativement, si possible, mais à des contraintes rigoureuses.

Si on s'attaque avec succès à ce premier problème, ensuite viennent les autres : il faut nettoyer l'air, les eaux, il faut dépolluer les sols, répartir les ressources rares mais surtout se tourner de plus en plus vers l'énergie renouvelable et trouver un équilibre plus stable dans la taille des populations. Ce qui implique la coordination plus forte des diverses volontés de puissance dans un État mondial.

La remarque est faite qu'il y a déjà trop d'État, partout... Rassurez-vous, nous ne rêvons pas d'une dictature mondiale, ni de fer, ni soft... Mais il faudrait inventer une instance de coordination, aussi souple que possible, de tous nos efforts dispersés pour sauver nos vies, un avenir potable sur cette planète.

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