jeudi 28 mai 2009

Le temps de l'être... vivant !

Comment pouvons-nous vivre ainsi !? Que reste-t-il de libre ? N'y a-t-il qu ela chute qui soit libre ? Il me semble que nous sommes en chute libre. Quelques débats, mais pourquoi toujours à côté de la plaque ? Pourquoi cette activité désordonnée, pourquoi ce frémillement d'insectes.

De grosses machines, celles de l'accumulation capitaliste, par exemple, poursuivent aveuglément leur course et dépassent leur but puisque l'empilement des marchandises devient absurde par l'excès : tant de choses sont produites qui ne seront jamais vendues. L'emballement de la machine nous réveille d'un rêve délirant. La machine à produire à la fin ne semble pouvoir produire que l'encombrement et la destruction du domaine viable.

C'est vertigineux, un moment arrêté, de se percevoir de côté, cette conscience qui vit à peine, presque complètement engluée dans les choses.

Pour le moment j'ai bien de la difficulté à écrire le texte de ce billet, parce que je voudrais le faire d'une manière exemplaire. Genre, "défense et illustration de la parole par un parlant" ou "défense de la vie par un véritable vivant". Parce que je sens trop bien ma faiblesse et mon irrésolution, parce que je vois que je m'engage à témoigner de quelque chose de bien plus grand que moi : LA VIE ! Parce que d'autres l'ont fait avant moi et avec de bien plus grands moyens. Je ne citerai ici pour mémoire que le nom de Nietzsche.

Parce que je n'ai même pas encore digéré ce printemps sinon entièrement pourri, du moins truqué pour moi et qui me laisse encore désorienté. Mais je vais revenir en temps opportun, puisque je peux réécrire les billets. Cependant je me suis aperçu, après avoir commis deux ou trois fautes, que je ne peux plus changer le texte des commentaires. Je ne peux que les supprimer ou les assumer, ou bien tout simplement les laisser subsister mais sans indifférence.

Cela signifie que je devrais faire plus attention, surtout lorsque je réponds à Jean-Marc, lui qui, apparemment, à dépassé le stade des fautes ! Je veux dire d'orthographe, mais peut-être aussi plus loin : bévues et méprises diverses.

Si c'est le temps d'être vivants, je me revois étudiant et je me dis qu'il est temps, si possible, de me remettre plus assidûment au travail. Si le temps est d'être vivant, où est passé l'énergie qui doit soutenir la passion !?

Au secours ? J'appelle à l'aide mais je ne suis pas seul...

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